Australie : Quelques conseils pour un voyage réussi !

Comment bien préparer un voyage à l’autre bout du monde ? Comment s’équiper ? A quoi faut-il penser absolument ? Petit tour d’horizon des impératifs grâce à Sports Aventure.

Ayant eu la chance et l’occasion de partir 5/6 mois en Australie l’année dernière, j’ai pu explorer quelques coins sympas pour des randonnées, treks, trails et autres sessions running. Voici quelques conseils avant de partir explorer ce pays du bout du monde.

Avant de partir 

Tout d’abord, la température, facteur très important quand il s’agit de préparer un voyage de plusieurs semaines/mois, est parfois assez compliquée à prévoir. En effet, celle-ci peut aller de 0°C à 45°C en fonction du lieu et de la saison… Vous l’aurez compris, le principal problème sera plus la chaleur que le froid dans le plus grand pays de l’Océanie. Il faut donc être clairvoyant et s’équiper de vêtements/matériels polyvalents que l’on pourra utiliser le plus souvent possible, dans un maximum de circonstances. Car vient une autre problématique : la place dans notre sac/valise avant le départ. En effet, il ne faut emmener que l’essentiel, pour ne pas regretter à notre retour d’avoir traîné, sur des milliers de kilomètres (parfois à pied), un vêtement (par exemple) dont on ne s’est servi qu’une fois voire pas du tout (je parle en connaissance de cause, croyez-moi…!).

Ensuite, il faut savoir que dans le Nord du pays (Cairns notamment), c’est un environnement tropical qu’il faut affronter/supporter. Mais la pluie n’est pas du tout perçue de la même manière que chez nous. En effet, c’est de la pluie chaude, d’une part, donc beaucoup moins désagréable, et d’autre part, on est censé être bien mieux équipé en Australie qu’en France face à ces conditions météo difficiles. A Cairns, la « grosse pluie » de Bordeaux, c’est du pipi de chat ! Plus de 150mm mensuels en moyenne en janvier/février ! A titre comparatif, Bordeaux c’est max 60mm de précipitations mensuelles sur les mois les plus humides… Faites le calcul !

Enfin, si vous prévoyez un passage dans le Sud du pays, il est particulièrement important de bien s’équiper. L’Antarctique n’étant pas bien loin de la Tasmanie, les vents en provenance du sud peuvent être vraiment froids. C’est pourquoi pour marcher, il faut toujours prévoir des vêtements chauds et imperméables, même l’été.


Equipement :

Pour ce voyage, je me suis donc évidemment équipé chez Sports Aventure, je vous propose ces quelques valeurs sûres qui m’ont particulièrement plu et aidé et qui m’ont été judicieusement conseillées par les experts textile, randonnée et running des magasins rue de Cursol à Bordeaux.

Au vu de mon petit gabarit, le choix du sac à dos de voyage était incontestablement capital. Emmanuel, expert rando au 14 rue de Cursol à Bordeaux, m’a dirigé vers le sac Osprey Aether AG 70.


Autre choix prépondérant, les chaussures de marche. En effet, j’allais les utiliser durant la majeure partie de mon séjour, il ne s’agissait pas qu’elles me fassent mal aux pieds, que je ressente une gêne ou bien qu’il y ait un mauvais amortissement au niveau de la semelle… Bref, autant de chances de gâcher l’intégralité du trip. Mais les experts Sports Aventure ont parfaitement su m’aiguiller vers la chaussure idéale : la Tecnica Forge Gore-Tex. Cette chaussure de trekking nouvelle génération est munie d’une technologie qu’elle emprunte aux chaussures de ski : elle est « thermo-formable ». Autrement dit, la FORGE est « sculptée » directement sur votre pied. Elle conjugue à la fois une souplesse et un maintien optimal au niveau de l’arrière pied ainsi que sous la voûte plantaire, pour vous emmener dans les grandes plaines ainsi que dans les sentiers les plus escarpés. Équipée d’une semelle Vibram®, d’une membrane Gore-Tex® ainsi que d’une mèche en cuir de 1.8 cm, elle sera votre meilleure alliée pour affronter des randonnées de plusieurs jours. Pour profiter pleinement de sa technologie Forge thermo-formable, un passage en magasin s’impose pour que les équipes Sports Aventure adaptent parfaitement la chaussure à votre pied.


En ce qui concerne le textile, il me fallait des habits polyvalents pour s’adapter aux différents climats australiens. Du coup, Stéphanie, l’expert textile de Sports Aventure, m’a proposé un ensemble de produits personnalisés :

  • Tee-shirt : Odlo F-Dry
    Ce tee-shirt est idéal pour faire face à la chaleur, il est équipé de la technologie de séchage rapide Push-Pull, qui écarte l’humidité et la transfère vers l’extérieur, pour qu’elle s’évapore en un clin d’œil. Le traitement Odlo Effect neutralise durablement les odeurs.
  • Polaire : Millet Elevation Power
    Légèreté, minimalisme et liberté d’action polyvalente pour cette seconde couche hautement respirante, au ratio poids/chaleur idéal : la polaire Elévation Power de Millet diffuse la chaleur de son intérieur gratté contre le froid, évacuant rapidement le surplus de transpiration loin du corps.
  • Veste : Schöffel 3L Calgary2
    Avec cette veste, vous n’avez pas à vous soucier du mauvais temps ! La Calgary2 est fabriquée en tissu Dermizax-NX : agréable sur la peau car il ne frotte pas, il est aussi imperméable et coupe-vent. La veste 3L Calgary2 de chez Schöffel est très respirante et possède des ouvertures de ventilation hydrofuges, pour que vous restiez au sec et au frais toute la journée. La veste idéale pour toutes vos randonnées en montagne comme en plaine !
  • Pantalon : CragHoppers NosiLife convertible
    Moins, c’est vraiment plus -surtout lorsque vous faites vos bagages pour un voyage long-courrier. Gagnez du temps et de l’espace avec un pantalon de voyage léger qui non seulement offre une protection permanente contre les piqûres d’insectes et les rayons UV, mais offre également une option short en un clin d’œil. Polyvalence optimale quel que soit le terrain.

Il me fallait aussi un second sac, plus petit, pour mes sessions rando en journée que je pouvais porter sur le ventre à chaque fois que je reprenais la route, lorsque le 70L était sur mon dos. J’ai donc opté pour le Millet Ubic 20L : ce sac a été testé par les Accompagnateurs en montagne de la Compagnie de Chamonix-Mont-Blanc qui ont aidé la marque à améliorer la qualité des mousses afin d’optimiser l’ergonomie et le confort de tous. Son petit volume de 20L est adapté aux sorties à la journée. Ses diverses fonctions vous permettront d’utiliser ce sac en hiver comme en été et d’emporter avec vous le nécessaire à votre randonnée pour parer aux imprévus météo.


Enfin, pour ce qui est des petits accessoires qui furent indispensables à mon entreprise, je vous recommande également :


Quid de l’assurance pour son voyage ?

Est-il vraiment indispensable de m’assurer pour mon séjour ?

Je vous vois venir… La simple perspective de lire les conditions générales indigestes des assureurs et de les comparer entre elles pour trouver l’offre la moins chère ou la plus complète, ça vous donne la nausée, et je vous comprends…! Rassurez-vous, voici quelques erreurs à éviter pour avoir les idées claires avant votre départ et ainsi dégoter l’offre qui correspond le mieux à vos besoins.

  • Erreur n°1 : penser que le risque d’avoir un pépin durant votre séjour est très faible et vouloir allouer cette dépense que l’on peut considérer comme étant « facultative » à une activité sur place. Pendant votre séjour vous allez probablement vous initier à des pratiques plus risquées qu’à l’accoutumée (plongée, kitesurf, parapente…), ou circuler avec des véhicules/deux-roues qui ne sont pas les vôtres… non seulement le risque 0 n’existe pas, mais là vous allez en prendre un peu plus encore que d’habitude !
  • Erreur n°2 : il est vrai qu’on a tendance à se plaindre facilement (et parfois à raison) du fameux « système français », de son coût et de sa complexité administrative, mais on oublie souvent qu’il s’agit d’un des meilleurs au monde, notamment en matière de couverture santé. Et on s’en rend justement compte quand on est en voyage. Par exemple, des soins d’urgence dans un hôpital australien après un accident de la route et un rapatriement vers la France coûte environ 17 000€. Une visite aux urgences et le traitement d’une pneumonie au Canada ? Plus de 500€. Une semaine d’hospitalisation aux Etats-Unis ? Près de 35 000€. Etc., etc. (Source : April International). Que valent alors quelques dizaines ou centaines d’euros supplémentaires, même dépensés « pour rien », au regard de plusieurs milliers en cas d’accident ? Et même si cet investissement n’est finalement pas « rentabilisé », vous pourrez toujours vous consoler en vous disant qu’il ne vous est rien arrivé : un moindre mal non ? Au mieux vous perdez peu, au pire vous perdez gros. Le prix de la tranquillité, en somme ! 😉 Bref, sortez couverts !

Comment suis-je assuré en France ?

Avant de penser à votre couverture à l’étranger, faîtes d’abord le point sur les différentes affiliations que vous avez déjà en France, notamment en matière de santé (Sécurité sociale / Mutuelle complémentaire). Assurez-vous par exemple que votre Carte Vitale est à jour et que la télétransmission entre la Sécu et votre mutuelle est active. Vous avez peut-être des contrats d’assurance Auto/Habitation… encore en vigueur en France. Ces derniers peuvent être utiles ! C’est un peu laborieux, je vous l’accorde, mais ça peut valoir le coup / coût !

Pour quelle raison je pars ?

Vérifiez auprès de votre Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de rattachement que vous allez bien conserver vos droits à la sécurité sociale pendant votre séjour :

  • Oui : si vous partez faire du tourisme, du woofing, ou du bénévolat via des plateformes telles que HelpX ou Workaway
  • Non : si je pars travailler à l’étranger en tant qu’expatrié, dans le cadre d’un VIE, ou d’une mission humanitaire (bénévolat/volontariat) sous la responsabilité d’une ONG ou association.

Mon voyage se fera-t-il en UE ou hors UE ?

Si oui, commandez votre Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) sur votre compte Ameli (onglet « Mes démarches ») au moins 15 jours avant votre départ (sinon, un certificat provisoire de remplacement valable 3 mois vous sera délivré). Elle vous permettra d’attester de vos droits à l’assurance maladie et de bénéficier d’une prise en charge sur place de vos soins médicaux, selon la législation et les formalités en vigueur dans le pays de séjour. Elle est valable 2 ans maximum dans tous les pays de l’UE, de l’Espace Economique Européen, et la Suisse.
Si non, vous réglez les frais : un remboursement éventuel sera encore possible à votre retour en France en adressant à votre CPAM les prescriptions, factures acquittées et justificatifs de paiement de vos soins accompagnés du formulaire S3125 « Soins reçus à l’étranger » mais seuls les soins médicaux urgents et imprévus pourront éventuellement être pris en charge par votre CPAM, à son appréciation. En cas de refus, aucune contestation n’est possible…

Combien de temps je prévois de partir ?

Si la plupart des contrats associés aux cartes bancaires classiques proposent des garanties légères pour les séjours à l’étranger, les CB dites « premium » (Gold Mastercard, Visa Premier, etc.) incluent des prestations d’assurance et d’assistance globale qui peuvent être intéressantes et vont bien au-delà des frais de santé : retard avion, perte de bagages, responsabilité civile, location de voiture…
Vérifiez bien la durée de couverture des garanties offertes par votre CB premium, celle-ci étant souvent limitée à 90 jours si vous bénéficiez d’une carte CB premium proposée gratuitement par la plupart des banques en ligne (ING, Boursorama, etc.). Jetez un œil à leurs conditions mais souvent, elles peuvent largement suffire durant les 3 premiers mois de votre voyage (c’est ce que j’avais fait en tout cas pour le mien).
Au-delà de 3 mois, et à moins d’avoir une CB premium aux conditions de durée spécifiques, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance voyage spécifique.

Sur quels critères choisir mon assurance de voyage ?

Cela dépend de vous ! Nous n’avons pas les mêmes profils ni les mêmes attentes et besoins, chacun doit donc comparer les offres et retenir les options qu’il souhaite privilégier. Les principaux sur lesquels je me suis basé : frais de santé, vol de bagages, location de véhicule.


Le CouchSurfing

Sur ma route autour de ce pays grand comme 14 fois la France, j’ai choisi d’expérimenter le CouchSurfing (couch = canapé en anglais). Quèsaco ? Via le site web et l’application mobile éponymes, je contacte des locaux disposés à héberger chez eux des voyageurs… gratuitement ! En effet, contrairement à d’autres plateformes de mise en relation entre hôtes et voyageurs, telle Airbnb, il n’y a ici aucune transaction financière. Plus qu’un potentiel revenu supplémentaire, les couchsurfers sont en quête d’autres bénéfices, moins palpables qu’une liasse de billets mais infiniment plus enrichissants : partage de connaissances ou compétences, débat d’idées, découverte d’autres langues, cultures…

« J’ai trois filles, et je n’ai pas la possibilité de les emmener hors d’Australie ; mais recevoir de temps en temps des gens venus du monde entier me permet de les faire voyager, sans voyager… »

Troy, l’un de mes hôtes australiens

« Voyager sans voyager » : la formule résume fort bien l’intérêt de recevoir des « étrangers » -ou, plutôt, des personnes que l’on ne connaît pas (encore).

De retour en France, je souhaite faire preuve d’autant d’hospitalité. Mais la vie ici n’est pas la même… Pas le temps ? Certes, mais le temps je ne l’ai jamais : il me faut le prendre. Besoin d’argent ? Bien sûr, mon loyer bordelais est élevé, mais j’aurais pu choisir un appartement plus modeste… Pas envie ? Pas toujours, c’est vrai, mais je me suis rendu compte au cours de mon voyage que troquer la routine du métro (ou plutôt tram) / boulot / dodo contre l’inconnu(e) est ce qui permet de s’enrichir de tellement de choses autres que pécuniaires… à condition de sortir de sa zone de confort !

Ainsi, en ces temps troubles où la fraternité peut être attaquée, je ne peux donc que recommander cette discipline universelle et d’avenir : le surf sur canapé !


Mais au fait… Qui suis-je ?

Moi, c’est Paul Ouvrard, 21 ans ! Actuellement en fin d’un stage de 2 mois chez Sports Aventure en tant qu’Assistant webmarketing dans le cadre de mon DUT Techniques de Commercialisation en Année Spéciale à l’IUT Bordeaux Bastide ; je viens vous conter, à travers 2 articles, mes aventures sur le 6ème pays le plus vaste de la planète.
Je ne suis pas particulièrement un aficionado de la randonnée, du running ou de toute sorte d’activité à pied, mais la soif de découverte et de voyage durant ce périple s’est très clairement développée ! Je viens alors vous donner quelques « tips and tricks » (trucs et astuces) pour un voyage réussi !
Pour plus de photos, vidéos, et infos, n’hésitez pas à me follow sur Instagram et à me contacter en DMs !

https://www.instagram.com/p/BsBDE1ZnkZr/

Enfin, maintenant que vous avez en votre possession les armes pour bien préparer un voyage à l’autre bout du monde, n’hésitez pas à consulter notre tour d’horizon des meilleurs spots australiens pour marcher, courir, découvrir, se détendre et dans tous les cas en prendre plein les yeux durant votre séjour : [bientôt disponible]